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pilules d’iode

Publié le 20 août 2017, dernière mise-à-jour le 26 janvier 2024, 10 visites, 24297 visites totales.

Si on a plus de 40 ans, on retient sa respiration et on prie le dieu pâte :

.
En France on nous dira quand même de prendre les pilules , aux US uniquement si on a prit plus de 5Gy ( 50mSv sur la peau, 15000 mSv au pire )


principe :

  • Les pilules d’iode sont constituées d’iode non radioactif ( I127 , iodure de potassium) , l’iode stable, indispensable au fonctionnement normal de la thyroïde.
    Une fois prise une pilule va saturer la thyroïde d’iode non radioactif (I131). Ainsi l’iode radioactif qui se présente ( respiré ou avalé ) ne va pas se fixer sur la thyroïde, afin d’éviter des cancers..
  • A priori elles sont disponibles si on habite à moins de 10/20km d’une centrale nucléaire(france). Les comprimés distribués en 2016 ont une validité de 7 ans.
  • disponibles à 10 miles, plan d’interdiction des denrées alimentaires de 50 miles

COMMENT PRENDRE LES COMPRIMÉS D’IODE

Il est préférable que vous dissolviez d’ abord les comprimés d’iode dans un peu d’eau (figure 4.a)) et que vous les ajoutiez ensuite à une grande quantité de boisson (figure 4. b)). La prise avec une boisson alcoolisée est déconseillée. Si vous ne disposez pas de boissons, vous pouvez également ingérer les comprimés tels quels

utilité contre le cancer

7000 cancers sur 2 millions d’enfants exposés après Tchernobyl . En France, la dose délivrée à la thyroïde des enfants a été au maximum de quelques mSv

posologie :

  • après 40 ans, le dérèglement de la fonction thyroïdienne est plus fréquent, en particulier dans les régions pauvres en iode telles que la Belgique . Ce dérèglement augmente le risque d’effets indésirables à la suite de la prise de comprimés d’iode . Informez - vous préventivement auprès de vot re médecin :) ou spécialiste au sujet des bénéfices et des risques de la prise d’iode. Mias concrètement, personen n’aura le temps de vérifier ).
  • A partir de 12 ans (adulte, y compris les femmes enceintes) : 2 comprimés d’iode (130 mg) ;
  • Enfant de 3 à 12 ans : 1 comprimé d’iode (65 mg)
  • Enfant de 1 mois à 3 ans : ½ comprimé d’iode (30 mg)
  • Nourrisson (jusqu’à 1 mois) : ¼ de comprimé d’iode (15 mg).

inutilités :

  • L’efficacité des comprimés d’iode est de 24 heures après leur ingestion.
  • elles ne marchent que contre l’iode radioactif ; aucune diminution de l’effet des autres éléments radioactifs n’a lieu.

si l’iode est en poudre, il faut de l’eau non radioactive

risques à la prise d’iode :

  • iode : d’après pierre véra, ( france3 8/3/2022 12h, centre henri becquerel ) , pas dangereux pour 95% des gens ( donc dangereux pour 5% = 20000 rouennais sur 400000 ), mais risque d’aggraver une maladie thyroidienne pour ceux qui ont une maladie thyroidienne.
  • iode d’après belges : le "bénéfice-risque" est négatif au delà de 40 ans.
  • iode irsn 2022 :
    En dehors de quelques pathologies immunologiques préexistantes rarissimes, il n’y a pas de contre-indication à l’administration d’iodure de potassium, notamment aux enfants et adolescents jusqu’à 20 ans et aux femmes enceintes.
  • nrc 2022 :
    https://www.fda.gov/media/72510/download , https://www.fda.gov/media/72515/download
  • allergie : "Les allergies connues à l’iode sont extrêmement rares. En revanche, il est possible d’être allergique aux excipients contenus dans les comprimés d’iode, mais c’est également très rare. En cas d’allergie avérée, il existe une alternative aux comprimés d’iode qui est la solution iode-iodurée forte de Lugol. En cas de doute, demandez conseil à votre médecin."
  • Aucun traitement n’est incompatible avec la prise d’iodure de potassium. Il n’y a qu’en cas de certaines coprescriptions (anti-thyroïdiens de synthèse, lithium, diurétiques, anti-inflammatoires, thérapie par l’iode radioactif) qu’il est recommandé de faire un bilan de la fonction thyroïdienne.
  • effets indésirables : goût métallique en bouche, nausées, vomissements, diarrhées, gastralgies, troubles du rythme cardiaque, hyperthyroïdie. Plus rarement : hypothyroïdie, éruptions cutanées
  • surdosage : Une coloration brunâtre des muqueuses, des nausées, des vomissements, des troubles gastro-intestinaux, peuvent indiquer un surdosage.
  • seulement pour les belges :
    • Hypersensibilité à l’iode connue (une affection très rare, à ne pas confondre avec l’hypersensibilité plus courante aux produits de contraste utilisés lors des examens radiologiques),
    • Dermatite herpétiforme ou maladie de Dühring (dermatose chronique) ,
    • Vasculite hypocomplémentaire (inflammation des parois vasculaires due à une allergie) ,
    • Iododerma tuberosum (dermatose très rare caractérisée par l’apparition soudaine, après prise d’iode, de petits boutons qui ressemblent très fort à ceux d’acné, la plupart du temps sur le visage et les membres ) ,
    • Myotonie congénitale (anomalie congénitale très rare qui s’accompagne de raideur des muscles)
    • Les comprimés d’iode peuvent, dans des cas exceptionnels, modifier le fonctionnement de la thyroïde
    • Dans des cas exceptionnels, l ’absorption d’iode peut entraîner des réactions d’hypersensibilité telles que : rougeurs de la peau (rash), accumulation de liquide (œdème), douleurs cervicales, yeux qui coulent, symptômes de refroidissement, gonflement des glandes salivaires et fièvre.
  • US possible side effects :
    • Skin rashes
    • Swelling of the salivary glands
    • “Iodism” (metallic taste, burning mouth and throat, sore teeth and gums, symptoms of a head cold, and sometimes upset stomach and diarrhea)
    • An allergic reaction can have more serious symptoms. These include fever and joint pains ; swelling of parts of the body (face, lips, tongue, throat, hands, or feet) ; trouble breathing, speaking, or swallowing ; wheezing or shortness of breath. Severe shortness of breath requires immediate medical attention.

sites :

risques, idées en cas de contamination

le plus grand risque est une explosion de paluel avec un nuage qui englobe rouen et ses hôpitaux

sinon il faut penser à déshabiller tous ceux qui arrivent et avoir un lieu où mettre les vêtements

douches indispensables, récupération de l’eau

avoir des compteurs geigers pour différencier les niveaux de radioactivités et qui prennent toutes les valeurs ( je crois qu’à tchernobyl les compteurs avaient une valeur max trop basse ) et toutes les radiations ( différentes énergies, différents types ( mon compteur ne mesure pas les alphas, les plus dangereuses si ingérées )

peut être différencier ceux qui sont brûlés extérieurement de ceux qui en ont absorbé

la radioactivité des ambulances qui transportent des personnes radioactives ( déshabiller ceux qui y rentrent ) va les rendre inopérante

le matériel pourrait tomber en panne à cause de la radioactivité des patients

unités

le gray est la quantité d’énergie de la radiation. Le sievert est le même pondéré par la biologie. En gros 1 Gy = 1 Sv 1 Gy vaut entre 0,01 Sv ( rayon gamma sur la peau ) et 2,5 Sv ( particules alpha sur Estomac, gros intestin, moelle osseuse, poumon )

morts

le nombre de morts par cancer radio-induit est de 1 à 5 pour 100000 HABITANTS pour chaque (mSV). Par exemple si dans une zone comme rouen (400000 habitants ) , on se prend 20 mSv après une explosion , on aura 80 à 400 ( 1*4*20 , 5*4*20) morts de plus par cancer radio-induit. A 20 mSv la population n’est pas évacuée.

A 1 Sv, 5 à 20 % de chances de mourir d’un cancer radio-induit

A rouen on est à 1mSv/an sauf sur la place devant le musée des beaux arts ( 1 à 6 )

20 mSv = dose maximal pour les travailleurs français non militaires du nucléaire

divers :

  • Les comprimés doivent être stockés dans un endroit aisément mémorisable, sec et frais mais ne doivent pas être mis au réfrigérateur.
  • Aucun cancer thyroïdien n’a été observé après une dose absorbée en dessous de 100 mSv à la glande.
  • sources naturelles
    • poissons, fruits de mer, algues ( 1 kg min pour 130 mg )
[bruno sanchiz]